top of page
Bani%C3%A8rre%202_edited.jpg

Les cellules entéro-endocrines

Les cellules entéro-endocrines (CEE) situées dans l'estomac, l'intestin et le pancréas, sont des cellules productrices d’hormones intestinales. Elles les libèrent dans le sang, les diffusent sous forme de messages locaux, ou les transmettent au système nerveux entérique (ENS) en réponse à divers stimulis. 

?

?

Après un repas, pourquoi arrêtons-nous de manger ?

 

Et bien parce que les CEE sécrètent, le peptide-1 de type glucagon (GLP-1) et le peptide YY (PYY). Ces deux peptides sont des hormones anorexigènes (provoquant une perte d'appétit) !

?

?

Cellule-entéro-endocrine 1.png

Cellule entéro-endocrine

Or, on trouve des récepteurs de ces peptides dans les neurones entériques intestinaux, les afférents vagaux et dans le système nerveux central. Le GLP-1 et le PYY agissent sur les centres hypothalamiques de contrôle de l'appétit et peuvent ainsi stimuler la satiété et inhiber l'alimentation. 

De plus, les CEE forment, sur leurs bases, une sorte de récepteur appelé le neuropode. Celui-ci établit un contact synaptique avec la glie entérique (cellules enveloppant les neurones entériques) et les afférents vagaux. Avec ces connexions synaptiques, les cellules entéro-endocrines de l'intestin et le cerveau peuvent communiquer précisément et rapidement (6). 

Et le microbiote dans tout ça ? Quel rôle joue-t-il dans la communication entre cellules L et CNS ?

Et bien, c’est encore avec les acides gras à chaîne courtes (AGCC) produits par les bactéries du microbiote ! En effet, les AGCC peuvent stimuler la sécrétion de GLP-1 et PYY des cellules L via l’activation des FFAR2 dont elles sont dotées. 

Les acides biliaires secondaires dérivés de bactéries (acide lithocholique, acide désoxycholique) peuvent aussi activer le récepteur TGR5 des CEE, ce qui a pour effet de favoriser la libération périphérique de GLP-1 et PYY. 
 

Schéma cellule L (1).jpeg

Schéma réalisé par Lucie Chomienne

bottom of page